Metro donne des denrées pendant la grève à Toronto
La chaîne Metro donne des denrées périssables à des banques alimentaires alors que plusieurs de ses supermarchés dans la grande région de Toronto demeurent fermés en raison d’une grève de milliers de ses travailleurs.
Metro indique que certaines denrées périssables des épiceries fermées samedi ont été envoyées dans d’autres supermarchés. Celles qui ne peuvent être vendues, mais qui restent bonnes à consommer, ont été donnés à des banques alimentaires locales.
Le président-directeur général de la banque alimentaire Daily Bread Food Bank, Neil Hetherington, a fait savoir que des dons comme ceux-là sont d’autant plus nécessaires actuellement qu’il note une augmentation du nombre d’usagers. Il ajoute que la pénurie de logements abordables ainsi que la précarité de l’emploi et du revenu sont des facteurs qui poussent les gens à recourir aux banques alimentaires.
Metro se dit déçu face à la grève
Quelque 3700 membres de la section locale d’Unifor ont débrayé samedi matin après avoir rejeté une entente de principe conclue par son comité de négociation, ce qui a provoqué la fermeture de 27 supermarchés dans la région de Toronto. Ils réclament d’ailleurs une amélioration de l’offre salariale de la chaîne d’épiceries pour relever les défis d’abordabilité auxquels ils disent être confrontés.
Lorsque la grève a commencé, la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne, a soutenu que les emplois dans les épiceries qui étaient autrefois considérés comme des sources stables de revenu familial se sont largement transformés en emplois à temps partiel qui sont inadéquats pour faire face au coût de la vie plus élevé d’aujourd’hui. Elle estime que 70 % des emplois chez Metro sont désormais à temps partiel.
La vice-présidente des affaires publiques de Metro, Marie-Claude Bacon, a déclaré que les travailleurs à temps partiel ont la possibilité d’améliorer leurs perspectives d’avenir, soulignant que la société a un nombre indéterminé de postes à temps plein vacants qu’elle n’avait pas pu pourvoir à partir de ses effectifs à temps partiel au cours des deux dernières années.
Aucune des deux parties n’a indiqué à quel moment les négociations pourraient reprendre.
(La Presse Canadienne)
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