Une bouffée d’air frais pour les cabanes à sucre
Cette année, les consommateurs pourront manger un repas de cabane à sucre et de la tire sur la neige en commandant en ligne.
À l’initiative de Stéphanie Laurin, présidente de l’Association des cabanes à sucre du Québec et copropriétaire du Chalet des érables, pas moins de 70 cabanes à sucre sur les 200 du Québec ont choisi de se rallier au projet Ma cabane à la maison pour offrir aux amateurs du temps des sucres un repas de cabane à commander en ligne.
« Lorsque mon grand-père a ouvert son érablière en 1948, il était loin de se douter que sa petite-fille allait un jour mettre tout en œuvre pour sauver le patrimoine acéricole du Québec, et par le fait même, l’entreprise familiale », écrit Stéphanie Laurin sur le site web de Ma cabane à la maison.
En effet, grâce à ce site, les propriétaires de cabanes à sucre peuvent enfin voir la lumière au bout du tunnel. « Pour nous, c’est un nouveau souffle d’espoir. Sans ce projet, aucune érablière ne serait parvenue toute seule à offrir un concept aussi solide. Individuellement, on va peut-être plus vite, mais ensemble, on va clairement plus loin », commentent Josée Lanctôt et Roxanne Ricard de Cabane Dupuis.
Le site, facile à utiliser, permet de commander de trois manières différentes : par géolocalisation, par cabane et par réservation. De plus, pour trouver une cabane à sucre, plusieurs filtres sont mis à la disposition de l’internaute. On peut entre autres classer les cabanes par gamme de prix et par type de repas.
Depuis le début de la crise sanitaire, 14 % des cabanes agrotouristiques ont cessé leurs activités agrotouristiques. Plusieurs prévoient modifier leurs installations pour se consacrer exclusivement à la production de sirop d’érable. D’autres doivent fermer ou vendre leur cabane à sucre à un prix dérisoire.
(Crédit photo : Ma Cabane à la maison)
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