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Crédit photo: La Presse Canadienne / Paul Chiasson
||| Économie

Réduction de rabais de Loblaw : collusion écartée par un expert du détail

18 janvier 2024

Un observateur du phénomène de la concurrence dans le commerce canadien de détail estime que la décision de Loblaw de réduire les rabais offerts sur les aliments dont la date de péremption approche est une pratique normale dans l’industrie et non un signe de collusion.

Plus tôt cette semaine, Loblaw, le plus grand détaillant en alimentation du Canada, a annoncé qu’il n’offrirait plus de rabais allant jusqu’à 50% sur ces articles, mais qu’il les réduirait plutôt de 30% dans tous les domaines. Loblaw est notamment propriétaire des bannières Maxi et Provigo.

Dans une lettre adressée mardi à Matthew Boswell, commissaire de la concurrence, le député Alistair MacGregor du Nouveau Parti démocratique (NPD) a demandé une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles ou collusion dans le secteur de la vente au détail de produits alimentaires.

Le député MacGregor, qui représente la circonscription de Cowichan—Malahat—Langford, en Colombie-Britannique, estime que les commentaires de Loblaw, qui a expliqué avoir modifié les rabais pour s’aligner sur ceux de ses concurrents, est une source de suspicion.

Mais Michael Osborne, président du groupe canadien de concurrence au sein du cabinet d’avocats Cozen O’Connor, affirme qu’il est normal dans le secteur du commerce de détail que les entreprises observent les pratiques des autres et apportent leurs propres changements dans le but de rivaliser.

Metro, qui détient aussi les bannières Super C et Richelieu, notamment, a rappelé mardi qu’elle réduisait jusqu’à 30% les articles presque périmés depuis plus de deux décennies.

(avec La Presse Canadienne)

Mots-clés: Canada