Les collations : une habitude ancrée chez les consommateurs
Les collations quotidiennes restent un aspect clé des habitudes alimentaires des consommateurs, avec plus de la moitié des personnes remplaçant leurs repas par des collations. C’est ce que révèle le quatrième rapport annuel de Mondelez International sur l’état du grignotage
Les en-cas joueraient différents rôles dans la vie des consommateurs : 78 % des répondants affirment qu’ils sont un moyen de se récompenser et 77 % pensent qu’ils procurent une sensation de réconfort. Ces deux chiffres grimpent à 85 % chez la génération Y – les personnes nées entre 1980 et 1999.
Le chocolat fait partie des collations les plus appréciées : 65 % des répondants disent qu’il s’agit d’un aliment de base dans leur alimentation et qu’ils en dépendent pour répondre à un besoin de saveur difficile à combler par d’autres aliments. D’ailleurs, 61 % déclarent en manger chaque semaine tandis que le nombre était à 56 % en 2019. Le chocolat joue également un rôle dans l’état d’esprit des consommateurs ; 84 % convenant qu’il est « bon pour la santé et l’âme »
Une habitude fréquente
71 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles grignotaient au moins deux fois par jour, tandis que 55 % ont affirmé qu’elles préparaient un repas à partir de collations au moins une fois par semaine, consommant de nombreuses petites assiettes plutôt qu’une seule entrée.
L’étude a noté une augmentation de 42 % des collations entre 6h et 10h et une autre de 22 % des collations l’après-midi. Il a également documenté une hausse significative du nombre de personnes sautant un repas principal. 40 % des personnes interrogées déclarent avoir sauté au moins un repas principal la veille, contre 30 % en 2013 ; le petit-déjeuner étant souvent le plus concerné. L’étude indique que la commodité est un facteur clé de leur comportement. Les deux tiers des répondants (65 %) se justifient en expliquant qu’il est plus facile de prendre une collation rapide plutôt qu’un repas complet le matin.
Le goûter est également un comportement enraciné : 61 % disent qu’ils feront tout leur possible pour trouver une collation préférée et 63 % qu’ils paieraient un supplément pour ramener un favori d’enfance, un nombre qui monte à 73 % chez la génération Y. Plus de la moitié des répondants (56 %) ont déclaré avoir fait ou seraient disposés à faire la queue pour une édition limitée ou spéciale de leur en-cas préféré, ce chiffre atteignant 70 % parmi les répondants de la génération Z - années 60 à 80 - et de la génération Y.
Quelques inquiétudes de la part des consommateurs
75 % des répondants ont indiqué qu’ils trouvaient toujours de la place dans leur budget pour les collations, un nombre qui monte à 80 % pour la génération Y. Pourtant, 89 % des consommateurs indiquent qu’ils sont préoccupés par l’inflation et 82 % déclarent qu’ils sont plus soucieux de leur budget. Les consommateurs recherchent également des moyens de lutter contre la hausse des prix. Plus des deux tiers des répondants (67 %) déclarent qu’ils seraient plus réceptifs à l’utilisation de coupons lors de l’achat de collations qu’ils ne l’étaient l’année précédente, atteignant 75 % chez génération Z et 74 % pour la génération Y.
Ils sont également de plus en plus attentifs à l’impact environnemental de leurs choix de collations, les deux tiers d’entre eux expliquent rechercher activement des articles qui minimisent leur impact, ce chiffre atteignant 72 % parmi la génération Y et la génération Z. 70 % des répondants ont indiqué qu’ils pendant que les aliments à base de plantes sont meilleures pour la planète.
Pour lire l’étude en entier (uniquement en anglais) : 2022 Global Consumer Snacking Trends Study