Drasca lance un parmesan de chanvre
L’entreprise Drasca, située à Saint-Alexandre (Montérégie) et spécialisée dans la fabrication de craquelins de drêches, commercialise un parmesan de chanvre. Initialement utilisé pour aromatiser une des sortes de croustilles de la marque, il a été mis en vente pour répondre à la forte demande des consommateurs.
Ce parmesan de chanvre est composé de graines de chanvre écalées biologiques et de levure nutritionnelle. Il se présente sous forme de granule et son goût s’apparente au parmesan traditionnel. Il peut d’ailleurs être utilisé de la même façon : pour gratiner un plat, pour créer une texture crémeuse ou pour être ajouté tel quel dans une salade. Il est conseillé de le consommer frais.
Une valorisation du local
Drasca est l’histoire de deux amoureux de bière et de nature, Julie Schmitt et Julien Guébel, qui ont voulu créer une entreprise locale à impact positif. Lui est urbaniste spécialisé en développement durable et mixologue, elle est chocolatière-pâtissière de formation. Ensemble, ils mettent l’économie circulaire et le zéro déchet au centre de leur projet.
Ils recyclent ainsi des drêches issues du brassage de la bière et les transforment en craquelins. Pour ce faire, ils collaborent avec la microbrasserie de Brossard Les Trois Mousquetaires. « Même s’ils travaillent avec des céréales provenant de plusieurs pays, on ne récupère que la drêche québécoise afin que nos produits soient vérifiés Aliments du Québec, précise Julie Schmitt. C’est ce qui fait notre force : on est les seuls à utiliser de la drêche d’ici. »
L’entrepreneure explique que la plupart des microbrasseries dans la province travaillent avec des malts européens, et en trouver une capable de leur fournir de la drêche québécoise sur une base régulière a été un défi.
Des restaurants aux épiceries
L’entreprise visait initialement le marché de la restauration pour commercialiser ses produits, mais la pandémie l’a obligée à revoir ses plans. Aujourd’hui, c’est principalement dans les commerces spécialisés dans le vrac et le zéro déchet que les craquelins sont distribués. Ils se retrouvent également en format de 125g dans un emballage compostable. Ces derniers sont moins populaires que ceux présentés en vrac ; selon la fondatrice, cela s’explique par les sachets opaques qui privent les consommateurs de la possibilité de voir le contenu - mais permettent de mieux conserver les croustilles.
Les cofondateurs mettent un point d’honneur à n’utiliser que des ingrédients naturels dans la fabrication de leurs produits et à ne pas ajouter de conservateurs. « C’est une manière de rester sur un produit santé et naturel ! », commente Julie Schmitt. Ce choix les pousse à innover pour arriver à créer. Par exemple, pour aromatiser les croustilles, les épices ne sont pas mélangées avec la drêche, mais ajoutées sur une face du craquelin. Pour que l’arôme tienne, ils utilisent du sirop d’érable.
En deux ans d’activités, Drasca a développé plusieurs saveurs de croustilles : sel et poivre, barbecue érable, parmesan de chanvre et pavot. Chacune peut se déguster nature, avec une trempette ou en base de canapé.
Pour suivre Drasca :
- sur le web : drasca.ca
- sur Facebook : DRASCA
- sur Instagram : @drasca_delicieusementlocal
