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Crédit photo: Espace pour la vie

Daniel Vezina crée une boite gastronomique entomophile

17 novembre 2022

Le chef Daniel Vézina a créé pour l’Insectarium de Montréal une boîte EntomoMiam pour initier les palais à la gastronomie entomophile - composée d’insectes. Mandaté par Espace, il s’est entouré de producteurs et productrices locaux pour mettre en valeur les insectes comestibles et les produits du terroir québécois.

« En développant la boîte EntomoMiam, l’Insectarium se dote d’un moyen supplémentaire pour valoriser les insectes et leur faire une place dans nos vies, souligne Maxim Larrivée, directeur de l’Insectarium de Montréal, dans un communiqué. Intégrer les insectes comestibles à notre alimentation peut réellement contribuer à la santé de la planète. C’est une source de protéine de type ’’super aliment’’ peu énergivore qui ne prend pas de place et peut avoir un impact positif sur la biodiversité. »

Présentée sous la forme de boîte cadeau pour quatre personnes, EntomoMiam contient une variété de produits salés et sucrés : amandes rôties au sel de sauterelles parfumé à la lime, tapenade de tomates séchées aux ténébrions et bacon de mer ou encore pockys au propolis d’abeille à tremper dans le miel d’Anicet. Destinée aux « épicurieux », la boîte sera en vente au prix de 49 $ à l’Insectarium, à la boutique du Jardin botanique et à celle du Biodôme à compter de début décembre.

Découvrir de nouvelles saveurs

Lui-même étonné par le goût délicat des insectes comestibles la première fois qu’il y a goûté, Daniel Vézina a voulu mettre ces saveurs ainsi que les produits du terroir en vedette dans le concept d’EntomoMiam. Pour y arriver, il s’est entouré de différents producteurs québécois : Maison Pra à Saint-Jérôme, Miels d’Anicet à Ferme-Neuve, TriCycle et Boulangerie Jarry à Montréal, la Conserverie du Quartier et le restaurant du chef, le Laurie Raphaël, tous les deux à Québec. Ensemble, ils ont développé de nouvelles recettes. C’est ainsi que le goût légèrement sucré des fourmis a servi à concocter un sirop pour fabriquer des bonbons et la saveur de noisette des ténébrions a été mise à profit pour créer une tapenade puis des palets sablés.

« J’aimerais que la boîte EntomoMiam serve à ouvrir de nouveaux horizons gustatifs et que les gens se laissent porter par la magie des saveurs, explique Daniel Vézina. Changer nos habitudes alimentaires est un grand défi, je crois que des initiatives comme [celle-ci] peuvent grandement contribuer à valoriser une alimentation saine et responsable. »

Grâce à leur haute teneur en protéines et leur valeur nutritive, les insectes comestibles ont de nombreuses qualités nutritionnelles. De plus, l’élevage d’insectes produit moins de CO2 et consomme moins d’eau que la production de viande. À titre d’exemple, l’élevage de ténébrions génère 376 fois moins de CO2 que l’élevage du bœuf, pour un poids équivalent, comme l’explique Maxim Larrivée, directeur de l’Insectarium de Montréal, dans un communiqué. Aussi, il faut cinq fois moins d’eau pour élever des ténébrions que pour l’élevage du bœuf pour un poids équivalent.

Mots-clés: Développement durable
Personnalité