brightness_4
brightness_4

Avec sa Marelle à Val-David, Franck Le Cunff se réinvente constamment

4 janvier 2021 | Par Sophie Suraniti

Une nouvelle décoration, une réorganisation des espaces, l’arrivée sur les tablettes de produits asiatiques et européens, d’articles de cuisine et d’art de la table, une sélection de vins d’importation privée… La Marelle attaque l’année 2021 en ayant terminé sa mue. Hier, restaurant. Aujourd’hui, épicerie du monde.

Lorsque son chef propriétaire, Franck Le Cunff, reprend en avril 2018 cet établissement plein placé stratégiquement dans le village de Val-David, il lui insuffle un esprit californien. Les poke bowls à déguster sur la terrasse connaissent alors un certain succès. Franck développe son offre de menus tout au long de l’année 2019. Il met également en place un service de livraison à domicile lorsque les nécessaires travaux de rénovation impactent la fréquentation des lieux. Puis, début 2020, une cliente hyper exigeante se pointe et s’installe durablement : la Covid-19. Au fil des périodes de confinement et de déconfinement, et donc des possibilités d’accueillir dans des conditions normales le public, le bistro se transforme tranquillement, mais sûrement en épicerie.

Franck est sur tous les fronts, tant en cuisine qu’au service. Son parcours de chef cuisinier lui facilite grandement la tâche. « Expliquer au client c’est quoi le produit, comment on l’apprête, j’aime ça ! C’est mon monde, ma business, je travaille avec plaisir », confie le chef. Et de poursuivre : « J’étais le premier à Val-David à ouvrir une épicerie. Maintenant, nous sommes quatre épiceries. Il faut donc trouver sa personnalité, aller chercher des produits que les gens ne connaissent pas, se diversifier au maximum ». Aujourd’hui, les plats à emporter, frais, sous vide ou surgelés garnissent les comptoirs et les vitrines réfrigérées. Franck propose même de la vaisselle, des bols et des baguettes chinoises par exemple, et des produits spécialisés, comme des feuilles de nori, pour que cette expérience de cuisine du monde se déroule à la maison dans les meilleures conditions. « Nous développons sans cesse, les clients nous suivent. Je suis quelqu’un de résilient. Il faut être à son affaire pour gérer un commerce dans ce contexte ! Mon conseil à tous les épiciers est de ne pas baisser les bras. »

(Photos prises sur la page Facebook de La Marelle)