Un burger au bœuf d’ici arrive chez Couche-Tard
Olivier Primeau, fondateur du Beach Club, s’est associé à Clément le gourmand et Cuisine Fraicheur Urbaine pour répondre à la demande de Couche-Tard, qui souhaitait se doter d’un burger qui se réchauffe dans ses dépanneurs pour bonifier son offre de service alimentaire.
Constitué de viande Boeuf Québec, le nouveau Burger Day everyday - un clin d’œil à la formule « Beach Day everyday » de l’entrepreneur et influenceur - se réchauffe en 60 à 90 secondes. Une offre de prêt-à-manger sur le pouce qui sied parfaitement à la vision de Couche-Tard, qui a déjà lancé il y a deux ans un Général Tao à réchauffer et propose une gamme croissante de produits cuisinés qui se mangent d’une main, comme les pogos, les hots-dogs et les burgers-déjeuners.
Les dépanneurs, de nouveaux fast-food de proximité
Le lancement du burger d’Olivier Primeau confirme ce que Robert Dion, éditeur du HRI mag et de Détaillant alimentaire, pense des tendances à venir chez Couche-Tard et probablement dans d’autres chaînes de dépanneurs du Québec qui lui emboîteront le pas. « Le futur de la restauration va peut-être passer par la restauration de services à une personne, a-t-il dit lors d’une entrevue à QUB radio. Les dépanneurs deviennent une ressource incommensurable de repas qui va bien au-delà du traditionnel sandwich aux œufs. »
Déjà populaire depuis longtemps aux États-Unis et dans l’ouest canadien, les dépanneurs-restos peuvent concurrencer des chaînes de fast-food bien connues comme McDonald, notamment parce qu’ils s’avèrent encore plus rapides qu’elles. De plus, comme ils sont nombreux et bien implantés, ils peuvent selon Robert Dion constituer des endroits idéaux pour la diffusion de produits de différentes marques, dont celles de restaurants.
« Je ne serais pas étonné de retrouver bientôt sur place des produits à réchauffer de Saint-Hubert ou de la Cage, parce que c’est l’avenir de la restauration sur le pouce. Et vu son nouveau partenariat avec Couche-Tard, il serait même tout à fait possible que la chaîne de pizzérias annoncée par Olivier Primeau s’implante dans ces dépanneurs plutôt que physiquement. Cela lui permettrait d’épargner de l’argent consacré à des espaces et de la main-d’œuvre. »
Alors, est-ce que nos dépanneurs détrôneront les établissements de restauration rapide, que celle-ci soit plutôt junk ou plutôt santé, dans le futur ? Ou leur proposition alimentaire s’en diversifiera-t-elle ? Nul ne le sait encore, mais le virage vers le prêt-à-manger de qualité dans les dépanneurs est bien amorcé.
