brightness_4
brightness_4
Crédit photo: Nathalie Désilets
||| Métiers  | Carrière

Nathalie Désilets, une DG tournée vers l’autre

13 octobre 2022 | Par Caroline Devillers

Présente en tant que transformatrice au début de l’histoire du Carrefour de l’Industrie Bioalimentaire de l’Île de Montréal (CIBÎM), en 2010, Nathalie Désilets est depuis septembre la nouvelle directrice générale de l’organisme. Celle qui dit avoir « le CIBÎM tatoué sur le coeur » comme indiqué par Katell Burot, présidente du CA du CIBÎM, dans un communiqué, mettra de l’avant son parcours d’entrepreneur et son ouverture vers l’autre.

Les parents de Nathalie Désilets sont tous les deux entrepreneurs et ont accueilli près de 22 orphelins de Duplessis, en plus de s’impliquer auprès de personnes dépendantes à la drogue. Celle qui a toujours considéré l’entrepreneuriat comme une évidence, pensait d’abord reprendre les commerces spécialisés en parapharmacie de sa mère. Mais elle a choisi en premier lieu des études en lettres pour ensuite se diriger vers un MBA en marketing et entrepreneuriat qu’elle a obtenu à HEC Montréal.

À la fin de ses études, elle a décidé de s’orienter vers le milieu professionnel de son père : l’alimentation. Elle a alors monté sa propre entreprise, une crèmerie à Montréal, mais a rapidement voulu se diversifier. En 1997, elle a fondé Les Aliments Thym-Thym, une entreprise de fabrication de prêt-à-manger qui propose des sandwichs, des salades ou encore des gâteaux.

Sa ligne conductrice en tant que cheffe d’entreprise est de ne jamais miser sur le même marché. C’est ainsi que les produits qu’elle vend se retrouvent autant chez les HRI que les détaillants ou lors de banquets d’entreprise. À ce moment de sa vie, elle se décrit comme étant « la fille réseau », celle qui a des contacts partout. Elle a vendu son entreprise de prêt-à-manger en 2013 et est devenue consultante à temps plein.

La philanthropie comme vocation

Nathalie Désilets est entrée au CIBÎM, six mois après sa création. C’est son expertise, ses 32 ans d’expérience en transformation alimentaire et son engagement auprès des autres qui lui ont permis d’accéder à son nouveau poste. « Cet organisme, c’est autant des grosses que des petites entreprises et j’ai assez d’expérience pour gérer les deux, assure l’entrepreneure. Au CIBÎM, les gens viennent nous voir parce qu’on est capable de leur apporter de l’aide dans plusieurs domaines, c’est un peu un point giratoire. »

Elle se dit capable de cibler les problèmes des sociétés qu’elle aide, mais aussi de les épauler. « Je crois que c’est une de mes forces : je connais les gens, je prends le temps et je serais incapable de ne pas apporter mon aide à une personne qui en a besoin, si je le peux. »

Ainsi, enrichir la relation membre est l’un de ses mandats de directrice générale. Elle a également pour objectif de développer les affaires de l’organisme, c’est-à-dire travailler sur l’écosystème du CIBÎM dans le but de rejoindre plus de membres. Enfin, son troisième mandat est de travailler en collaboration avec les autres organismes présents dans Les Tables de concertation bioalimentaire du Québec. Ces dernières sont présentes depuis 25 ans à travers 11 régions du Québec et regroupent des organismes comme Gaspésie Gourmande, Table agroalimentaire Chaudière-Appalaches ou encore le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie. Toutes ont les mêmes missions que le CIBÎM. 

Mots-clés: Portraits
Montréal (06)