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Quel avenir pour les horaires de fin de semaine en épicerie ?

15 septembre 2021

En plus d’avoir de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre, de nombreux propriétaires ont un défi encore plus grand : celui de trouver des employés qui acceptent de travailler les fins de semaine. « Ça ne fait plus l’affaire de personne, on dirait, se désole le copropriétaire de l’Intermarché Boyer à Montréal, Franck Henot, à La Presse. Les gens arrivent maintenant avec leurs conditions. L’offre d’emploi de semaine est beaucoup plus importante qu’avant. Ils ont le choix. » S’il compte 90 employés, ses aspirants caissiers ne montrent pas d’intérêt à venir les samedis et dimanches.

Le copropriétaire souhaite malgré tout garder ses portes ouvertes toute la semaine : « Du vendredi au lundi, on fait 60 % de notre chiffre d’affaires. Si on ferme ces journées-là, on perd notre seuil de rentabilité. C’est fini. » Il a présentement cinq caisses dans son magasin et a décidé d’en garder trois, auxquelles s’ajouteront quatre nouvelles automatiques. Il considère que cela correspond à 50 heures par semaine.

Les étudiants sur le chemin de l’emploi

Le propriétaire et président du conseil d’administration des restaurants Pacini, Pierre-Marc Tremblay, reconnaît que les exigences demandées à l’employeur sont de plus en plus grandes. Par exemple, les candidats demandent de ne pas travailler pendant la période des examens ou de faire une fin de semaine sur deux. Il confie toutefois à La Presse qu’il est confiant : « Actuellement, on ressent vraiment un soulagement de ce côté-là. Il y a plus de gens qui reprennent une vie normale, des étudiants qui recherchent une job de fin de semaine pendant leurs études. »

Son point de vue est partagé par Charles de Brabant, directeur général de l’École Bensadoun de commerce au détail de l’Université McGill, qui soutient que les étudiants ont besoin de travailler s’ils veulent faire des sorties ou acheter des vêtements, par exemple.

Pour lire l’article en entier : Des travailleurs en voie d’extinction

Mots-clés: Revue de presse
Ressources humaines
Québec