Les Montréalais Anthony Daniele, copropriétaire de la boulangerie Viva panettone, et Ermenegildo Cimmino, de la pâtisserie Bel-Air, participent à la Coupe du monde de panettone 2021. Ils font partie des 22 finalistes de la catégorie panettone traditionnel qui s’affrontent du 5 au 7 novembre à Lugano, en Suisse. Pour cette deuxième édition, la catégorie panettone au chocolat s’ajoute à celle du panettone traditionnel et accueillera 12 finalistes. Parmi les critères de sélection, on retrouve la forme et la cuisson, la texture de la mie, le moelleux, le parfum ou encore le goût. Les professionnels du secteur et le grand public peuvent assister à des démonstrations, des dégustations, des ateliers ou encore des visites d’exposants.
Le concours, qui a lieu tous les deux ans, est né d’une idée du maître pâtissier Giuseppe Piffaretti : « Le but n’est pas seulement de célébrer un produit qui, depuis ses origines, a réussi à dépasser les frontières et les saisons pour établir sur la scène internationale, mais c’est surtout l’occasion de raconter et de récompenser les processus rigoureux qui sont à la base de la création d’un produit artisanal de haut niveau. »
Empire et le Comité paralympique canadien ont annoncé un partenariat qui soutiendra les athlètes paralympiques et leurs objectifs en vue des Jeux de Pékin de 2022 et par la suite. Grâce à ce partenariat à long terme, la famille de bannières d’Empire sera reconnue comme le détaillant alimentaire officiel de l’équipe paralympique canadienne. Empire fournira également aux athlètes qualifiés des cartes d’épicerie qu’ils pourront échanger contre des aliments dans les bannières d’Empire, notamment Sobeys, IGA, Safeway, Foodland et Thrifty Foods.
Empire a choisi un groupe d’athlètes paralympiques représentatifs des communautés pour agir à titre d’ambassadeurs de la marque au sein de l’équipe Empire : Mark Arendz, ski paranordique, Mollie Jepsen, ski para-alpin, et Frédérique Turgeon, ski para-alpin.
Le producteur de fromage Saputo a annoncé mercredi avoir fait l’acquisition de deux entreprises américaines auprès d’AmeriQual Group pour la somme de 149 millions $. Carolina Aseptic et Carolina Dairy, qui emploient 230 employés dans deux installations en Caroline du Nord, se joindront ainsi à la division américaine des produits laitiers de l’entreprise montréalaise. Carolina Aseptic, dont l’installation se trouve à Troy, développe, fabrique, emballe et distribue des produits alimentaires et des boissons aseptiques à longue durée de conservation, tandis que Carolina Dairy fabrique, emballe et distribue des yogourts réfrigérés en sachets à Briscoe.
Saputo a fait valoir que cette transaction lui permettrait de mieux répondre à la demande croissante pour les boissons protéinées aseptiques et les collations nutritionnelles. Le président du conseil et chef de la direction de Saputo, Lino Saputo, a souligné que cet investissement était un complément aux initiatives de croissance interne détaillées dans le plan stratégique mondial récemment dévoilé par l’entreprise pour la période de 2022 à 2025.
(La Presse Canadienne)
Une filiale de la Boston Beer Company produira des boissons non alcoolisées infusées au cannabis avec l’aide de deux entreprises ontariennes. BBCCC, dont la société mère produit la bière Samuel Adams et l’eau pétillante alcoolisée Truly, a indiqué avoir signé des accords avec WeedMD RX, d’Entourage Health, et Peak Processing Solutions, d’Althea Group Holdings. En vertu des accords de cinq ans, le brasseur et Peak développeront des boissons dans une usine à Windsor, en Ontario.
Entourage sera le distributeur exclusif des boissons et détiendra les droits de vente et de commercialisation des produits. Les entreprises s’attendent à ce que la production démarre au quatrième trimestre de cette année. Les produits font partie d’une campagne lancée par Boston Beer en mai, lorsqu’elle a annoncé qu’elle créait une filiale qui agirait en tant que centre canadien de recherche et d’innovation pour les boissons au cannabis non alcoolisées.
(La Presse Canadienne)
Le Groupe Bel Canada a déboursé 2,2 M$ pour acheter de nouveaux équipements à la Fromagerie Bergeron, qui collabore à la production de la gamme française La Vache qui rit depuis 2007. L’investissement vise à augmenter ses capacités pour répondre à la demande croissante du marché canadien. Plus de 211 millions de portions de fromage sont attendues par an, ce qui représente une hausse de 12 %.
« Ce fut tout naturel pour nous de faire le choix d’investir au Québec pour maximiser notre production locale plutôt que d’importer afin de répondre à la demande canadienne, a soutenu la directrice générale du Groupe Bel Canada, Cristine Laforest, dans un communiqué. La Vache qui rit a connu une croissance de 400 % depuis 2007 : nous sommes passés à une production de 825 tonnes à 3 500 tonnes de fromages canadiens. » Depuis 2018, le Groupe a investi localement plus de 88 M$ pour maximiser la production de ses principales marques au Québec.
Le procédé breveté de revêtement en rouleaux de l’entreprise canadienne GSH Antimicrobial est adapté aux surfaces en acier fréquemment touchées comme les poignées de porte, les comptoirs et les paniers d’épicerie. Son installation en moins d’une minute consiste à appliquer un biofilm AgION qui utilise les ions argentés pour désactiver les microorganismes nuisibles et ainsi prévenir la propagation de virus, bactéries et moisissures. La solution d’application ponctuelle se veut efficace pendant au moins 10 ans.
Le procédé AgION existait déjà, mais son application est quant à elle nouvelle. GSH souhaite par la même occasion faciliter la mise en place de normes en matière de toxicité, d’écologie et d’hygiène dans tous les espaces publics et privés.
L’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) comptabilise aujourd’hui 160 marchés publics alors qu’ils étaient 133 l’an dernier. Toutes les régions de la province sont concernées, en particulier la Montérégie, l’Estrie et Montréal. Elles viennent ainsi répondre à la demande de consommateurs qui, particulièrement depuis la crise sanitaire, sont de plus en plus nombreux à avoir remis les saines habitudes de vie au cœur de leurs préoccupations. « Les gestionnaires de marchés nous disent que l’année dernière, il y avait beaucoup de nouveaux visages et que cette année ils les revoient », rapporte à Radio-Canada le directeur général de l’AMPQ, Jean-Nick Trudel, qui considère que les marchés publics ont de belles années devant eux.
Il pense toutefois que le modèle économique peut encore se développer au Québec, notamment en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs au pays. « [En Nouvelle-Écosse], les produits de microdistilleries et de microbrasseries peuvent être vendus sur un marché public, fait-il savoir. C’est quelque chose qui n’est pas encore possible au Québec. Et pour moi, c’est se priver de belles opportunités pour développer encore plus loin les achats locaux. » Il donne également l’exemple des organismes communautaires en Colombie-Britannique qui remettent aux personnes les plus vulnérables des certificats à dépenser dans les marchés publics.
Les nouvelles capsules de formation sont disponibles sur le site web du Comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de l’alimentation. L’une d’elles traite des produits biologiques dont l’offre continue d’augmenter dans les commerces d’alimentation. Elle permet d’en découvrir les caractéristiques et les pratiques à mettre en place en lien avec la réception, l’entreposage et le placement des produits. Une autre aborde les produits locaux dont l’offre est de plus en plus diversifiée et en nette croissance. Elle en présente les distinctions ainsi que les procédures à suivre pour l’affichage et l’étiquetage des produits, en plus des astuces pour répondre aux questions des clients. Une troisième capsule concerne les allergènes alimentaires comme les arachides, les œufs, les poissons et les crustacés ainsi que les substances comme le gluten. Elle répertorie leurs spécificités et les méthodes de travail existantes pour prévenir les contaminations.
La Fromagerie Bergeron a choisi comme distributeur Tree of Life, qui offre ses services depuis 70 ans dans la vente et la distribution de fromages québécois dans toutes les provinces canadiennes, à l’exception du Québec. L’entreprise dispose de près de cent représentants, quatre bureaux de ventes et trois centres de distribution à travers le pays, ce qui permet de rejoindre plus de 90 % des points de vente alimentaires, dont des grandes bannières et des détaillants alimentaires. « Tree of Life recherchait une fromagerie spécialisée dans le gouda au Canada et Fromagerie Bergeron est réputée comme experte canadienne du fromage gouda. C’est donc un nouvel atout important dans leur catalogue de produits », affirme par voie de communiqué le directeur ventes et marketing, Jean-Christophe Magnan.
Fondée en 1989, la Fromagerie Bergeron offre une vingtaine de fromages fabriqués à ses installations à Saint-Antoine-de-Tilly et à Saint-Nicolas, où travaillent quelque 300 employés. L’entreprise familiale affiche une croissance constante à l’intérieur de la province et elle est présente dans plus de 1 000 points de vente au Canada. « Notre objectif est d’augmenter nos parts de marché et notre pénétration dans le reste du pays, indique Jean-Christophe Magnan. Il existe un grand potentiel de croissance non exploité à l’extérieur du Québec et nous souhaitons remédier à cela. »
L’érablière la Sucrerie des Jaseurs de Cantley a gagné deux médailles d’or lors du concours de la Grande Sève, qui récompense annuellement les meilleurs sirops d’érable de la province. L’une a été remise dans la catégorie « Touche vanillée » et l’autre dans la catégorie « Érable vénérable », qui vise un goût d’érable prononcé. « On essaie de focaliser sur les saveurs et les flaveurs que le sirop d’érable a de propre à son milieu, à son terroir, à sa façon de produire, fait savoir le propriétaire de l’érablière, Benoit Tessier, au journal Le Droit. Chez nous, tout est contrôlé, on essaie de concocter un produit artisanal, sans osmose. » Organisée par la fondation la Commanderie de l’Érable, la compétition a rassemblé 150 experts qui ont goûté à l’aveugle plus d’une centaine de sirops afin de déterminer les meilleurs.